By Aurore Fougeray | Published | Aucun commentaire
Pourquoi ne pas s’en tenir au simple plaisir d’observer les chevaux ? Pourquoi monter ? Pourquoi travailler avec eux ?
Il ne s’agit pas de développer les motivations personnelles de chacun, mais plutôt : si l’on aime vraiment les chevaux, est-il légitime de les monter, de les sortir de leur pré pour travailler ? J’ai beaucoup ressassé la question et longtemps j’ai cru que le jour où je trouverais la réponse, j’arrêterais de monter et que je laisserais « en paix » les chevaux. Et pourtant aujourd’hui, je pense qu’il faut continuer de travailler avec eux ( travail = équitation, travail au sol, en liberté, balade, randonnée, ou métier plus spécifique débardage, maraîchage en traction animal, tri de bétail,etc ).
Bien sûr la question de quel travail, quel métier pour quel cheval est primordiale. De plus, est-il besoin de le préciser, toutes activités entreprises avec les chevaux devraient être effectuer sans la moindre douleur physique ( d’où l’importance capitale d’utiliser du matériel parfaitement adapté et d’une totale innocuité) et dans un respect réciproque.
On pourrait distinguer deux aspects qui sont pourtant indissociables l’un de l’autre dans les apprentissages du cheval :
– l’axe physique et équestre
– l’axe cognitif et éducatif
Malheureusement, en France on a une vision assez dichotomique de l’intellect et du physique, en oubliant parfaitement que les deux habitent le même corps ! Il est important de poursuivre les apprentissages à la lumière de ces deux axes si on veut fonctionner avec harmonie et conscience.
Mais est-il donc toujours légitime de leur demander de travailler avec nous ? La réponse est certainement oui. Oui, il est légitime d’entretenir une activité physique et intellectuelle puisque si elle est menée avec une certaine éthique du vivant, qui va absolument dans le sens du cheval.
L’éducation, c’est ce qui va rendre facile les soins, les parages, les transports, la vie quotidienne… Plus c’est facile, moins c’est stressant pour l’animal. Si mon cheval est conscient, présent, avec moi, il sera plus disposé à tout autre sorte d’exercice.
Mobiliser physiquement un cheval, c’est aussi palier les contraintes sédentaires de la domestication qui ne conviennent pas au morphotype et à l’espèce du cheval. Mobiliser physiquement un cheval, c’est lui faire du bien !
Le temps et l’énergie accordés à nos chevaux soulignent toujours notre implication relationnel à leur côté, indéniablement et pourvu que celle-ci nous permette de prendre notre place les uns à côté des autres.
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