Former les chevaux d’école pour les enfants

C’est là que tout commence ! Je peux pas compter le nombre de club où je suis passée ou même les collègues qui m’ont confiée qu’elles ne travaillaient pas leur « cavalerie »…

 

 

De mon point de vue , il y a deux poids et deux mesures.

Personnellement, je ne travaille pas les chevaux différemment, quelque soit le public qu’ils soient destinés à fréquenter. C’est à dire que le degré l’équitation qui leur convient est presque toujours contrebalancé dans la variété des propositions et dans les sorties en extérieur. Ça me suffit généralement. Et dedans on peut mettre plein de choses, ça pourrait faire l’objet d’un autre post

Ensuite, je passe du temps avec mes chevaux entre les séances, histoire de retourner dans une relation à deux après une relation triangulaire. (Ça aussi on pourrait en parler ).

Et enfin, il y a des fois où je ne fais ni l’un ni l’autre ! En principe, c’est que les choses vont bien. Si je travaille avec eux, c’est pour évoluer tranquillement à notre rythme mais sans objectif pédagogique nécessairement derrière. Et ce troisième temps, est au moins aussi important que les deux premiers.

C’est le temps de la maturité réciproque de la transmission et celle des chevaux, la nôtre aussi en tant qu’accompagnants et enseignants .

 

J’ai adoré et j’aime toujours découvrir et construire ça. Ça faisait partie du rêve d’être là pour eux , enfants et chevaux, en étant préparée et disponible ( la disponibilité de l’accompagnant, encore un autre chapitre ). Et les séances coulent de sources, les enfants et les parents reviennent et les chevaux font la queue pour sortir du pré. Sans mentir.

Le cauchemar, c’est d’aller en cours avec des aspirations qui n’ont rien à voir avec la réalité des chevaux et des enfants. Ni leur réalité, ni leur capacité, être démunie sans idée pour gérer l’urgence…

Ce qui m’a sauvée au début, c’est ma créativité, pour amorcer autre chose en attendant d’avoir les outils.