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Monter à cheval au Canada

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C’est le début de l’hiver 2015/2016 , j’ai très envie de partir à l’étranger pour travailler et monter à cheval. Et si au passage , je peux décrasser mon anglais, c’est tant mieux ! Je décide que pour l’automne 2016, j’aurais quitter la France au moins pour quelque mois.
 
Je cherche mais je ne trouve pas, l’Angleterre, l’Écosse, tous mes plans tombe à l’eau, c’est fin août 2016, je n’ai toujours rien.
 
J’ai trois critères non négociables pour la futur écurie qui sera ma destination :
– que les chevaux aillent bien
– pouvoir monter à cheval
– qu’on y parle anglais
 
J’élargis mes recherches hors Europe, je trouve une écurie au Canada, wow. Ils élèvent des lusitaniens, wow ! Ils pratiquent l’équitation de tradition française et la haute école, double wow.
Ils cherchent quelqu’un pour l’automne, c’est parti, paperasse, billets d’avion, me voici me voilà au Canada.
Paysages magiques du Canada à l’automne, indescriptibles, tellement c’est immense.
Enfin, je commence à travailler et je m’apprête à passer le pire mois de ma vie. Une jument meurt en mettant bas sous mes yeux, nous laissant un poulain orphelin à gérer, deux étalons essayent littéralement de me tuer quand je les mets au paddock, une bénévole se fait catapulter par un coup de pied et je gère le 911 avec mon anglais approximatif, l’autre working student se barre me laissant seule avec la manager de l’écurie, j’ai 12 boxes à faire avant 9h touuuuuuus les matins. Contente qu’il ne fasse pas encore – 20°C
 
A ce moment là, j’ai pas vraiment le sentiment de vivre mon rêve. Et pourtant, j’étais là où je voulais, j’ai beaucoup appris, et « pour toucher le paradis, j’ai dû traverser l’enfer » comme disait le maître des lieux, mon maître écuyer pour les 6 mois à venir.
 
J’apprends.
J’apprends à me servir de mes rudiments d’art martiaux pour ne pas me faire taper, bouffer, broyer par certains entiers ( des chevaux confiés au travail, non pas issu de l’élevage maison, qui eux, allaient plutôt bien) qui présentent des troubles évidents, ce qui me permet de a) survivre b) ne pas être violente avec eux. Je n’avais pas pensé que ça me servirait à ces endroits.
Mais quand même, j’ai la chance monstrueuse de découvrir des chevaux avec énormément de qualité, de caractère, de physique , de potentiel, nés chez eux, des chevaux très avancés dans leur dressage pour certains, comme jamais je n’ai eu la chance d’en monter, d’être à cheval tous les jours. Le ciel s’éclaircit.
 
La suite des aventures avec Lassa pour bientôt !

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